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Nettoyage de bâtiments en milieu aquatique

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La consultation a pris fin

Transports Canada s'efforce de protéger les eaux canadiennes en limitant l'introduction et la propagation d'espèces aquatiques envahissantes par le biais du transport maritime. L'une des principales façons dont les espèces envahissantes arrivent dans les eaux canadiennes est l'encrassement biologique des bâtiments.


« L'encrassement biologique » se produit lorsque des micro-organismes, des plantes, des algues et des animaux s'accumulent sur des structures qui sont exposées à un environnement aquatique, comme la coque d'un bâtiment. L'encrassement biologique d'un bâtiment peut transporter des espèces étrangères dans les eaux canadiennes ou entre les écosystèmes du Canada. Ces espèces peuvent ensuite devenir envahissantes dans leur nouvel environnement. Cette accumulation peut également augmenter la traînée du bâtiment, ce qui signifie qu'il doit utiliser plus de puissance pour se déplacer. Cela entraîne une plus grande consommation de carburant et des coûts d'exploitation plus élevés.


Le nettoyage d'un bâtiment en milieu aquatique pour éliminer cette accumulation peut être une partie importante de la gestion de l’encrassement. Il est important de se rappeler que le nettoyage d'un bâtiment en milieu aquatique peut également libérer des organismes et des contaminants dans l'environnement. Il existe de nouvelles technologies qui peuvent aider à gérer ces risques en capturant les organismes et les contaminants qui se détachent pendant le nettoyage.


Transports Canada collabore avec les intervenants et le public pour élaborer des lignes directrices volontaires pour les autorités compétentes sur le nettoyage de bâtiments en milieu aquatique. Bien que tous les bâtiments devraient utiliser les pratiques exemplaires pour gérer l'encrassement biologique, ces lignes directrices volontaires s'appliqueront seulement au nettoyage en milieu aquatique des bâtiments de plus de 24 mètres de long.

Lignes directrices volontaires proposées

Les lignes directrices volontaires comprennent les meilleures pratiques qui peuvent être utilisées pour gérer les risques du nettoyage des bâtiments en milieu aquatique. Elles suggèrent que :


  • les autorités compétentes soient chargées de décider si les fournisseurs de services sont autorisés à opérer dans leurs eaux et d'examiner les demandes de nettoyage de bâtiments au cas par cas;
  • les fournisseurs de services soient responsables de la recherche, des essais, de la vérification et de la documentation de la technologie de nettoyage en milieu aquatique et de la coordination avec les propriétaires et les exploitants de bâtiments pour les demandes de nettoyage;
  • les propriétaires et exploitants de bâtiments soient responsables de l'organisation des inspections sous-marines et de la préparation de tous les documents relatifs à l'encrassement biologique.

Dans l'ensemble, les lignes directrices recommandent que le nettoyage en milieu aquatique soit idéalement effectué lorsque seul des « microsalissures » (accumulation de pellicule biologique sur la coque d'un bâtiment, composée d'organismes minuscules) sont présentes, plutôt que de le faire de manière réactive lorsqu'un bâtiment présente une accumulation de « macrosalissures » (accumulation de gros organismes facile à voir tels que des bernacles et des herbes). Les bâtiments couverts de macrosalissures présentent un risque plus élevé de transporter des espèces invasives.


Cela dit, nous reconnaissons que certains bâtiments pourraient avoir besoin d’un nettoyage de la macrosalissure de leur coque. C'est pourquoi le guide propose des pratiques exemplaires pour le nettoyage à la fois des microsalissures et de macrosalissures, en utilisant deux méthodes : nettoyer sans captage et avec captage.


Toutes les technologies utilisées pour le nettoyage en milieu aquatique devraient être testées dans une installation approuvée, certifiée et auditée par un organisme d'accréditation indépendant. Les tests devraient montrer que les rejets des nettoyages sont conformes à toutes les exigences légales de l’administration où le nettoyage a lieu. La technologie devrait également suivre toutes les recommandations du fabricant du revêtement du bâtiment.


Les lignes directrices comprennent également des critères plus stricts pour le nettoyage en milieu aquatique avec une technologie de capture, car cette technologie pourrait être utilisée sur des bâtiments présentant des risques plus élevés d’avoir des espèces envahissantes.


Le test du nettoyage avec technologie de capture devrait :


  • confirmer que l'unité de nettoyage a une aspiration suffisante pour capturer les accumulations qui se détachent à 50 cm de l'unité de nettoyage;
  • confirmer que le système est doté d'une unité de séparation capable de filtrer les particules d'un diamètre de 15 microns ou plus;
  • traiter les déchets de nettoyage pour s'assurer que tous les organismes sont tués (par exemple, en les exposant à la lumière UV, à la chaleur ou à des produits chimiques);
    • les systèmes qui disposent d'une unité de séparation capable de filtrer les particules d'un diamètre de 2 microns n'ont pas besoin d'une unité de traitement secondaire
  • éliminer ou neutraliser les biocides et autres contaminants avant de rejeter les déchets de nettoyage;
  • surveiller en temps réel les performances de captage, à l'aide de capteurs ou de caméras.

Un bâtiment ne devrait être nettoyé sans technologie de capture que si l’accumulation :

  • ne contient que des microsalissures; ou
  • s'est produite localement.

Si un bâtiment ne répond pas à ces critères, il devrait être nettoyé à l'aide d'un système doté d'une technologie de capture.


Sélectionnez ébauche des lignes directrices volontaires pour obtenir une copie du document.

Nous voulons vous entendre

Vous avez une opinion sur le nettoyage en milieu aquatique ou sur la proposition de lignes directrices volontaires? Il y a deux façons de le faire : choisissez d'abord « S'inscrire » en haut de la page et ensuite :


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2. Soumettez vos commentaires à Transports Canada sous l'onglet "Soumissions"


Transports Canada s'efforce de protéger les eaux canadiennes en limitant l'introduction et la propagation d'espèces aquatiques envahissantes par le biais du transport maritime. L'une des principales façons dont les espèces envahissantes arrivent dans les eaux canadiennes est l'encrassement biologique des bâtiments.


« L'encrassement biologique » se produit lorsque des micro-organismes, des plantes, des algues et des animaux s'accumulent sur des structures qui sont exposées à un environnement aquatique, comme la coque d'un bâtiment. L'encrassement biologique d'un bâtiment peut transporter des espèces étrangères dans les eaux canadiennes ou entre les écosystèmes du Canada. Ces espèces peuvent ensuite devenir envahissantes dans leur nouvel environnement. Cette accumulation peut également augmenter la traînée du bâtiment, ce qui signifie qu'il doit utiliser plus de puissance pour se déplacer. Cela entraîne une plus grande consommation de carburant et des coûts d'exploitation plus élevés.


Le nettoyage d'un bâtiment en milieu aquatique pour éliminer cette accumulation peut être une partie importante de la gestion de l’encrassement. Il est important de se rappeler que le nettoyage d'un bâtiment en milieu aquatique peut également libérer des organismes et des contaminants dans l'environnement. Il existe de nouvelles technologies qui peuvent aider à gérer ces risques en capturant les organismes et les contaminants qui se détachent pendant le nettoyage.


Transports Canada collabore avec les intervenants et le public pour élaborer des lignes directrices volontaires pour les autorités compétentes sur le nettoyage de bâtiments en milieu aquatique. Bien que tous les bâtiments devraient utiliser les pratiques exemplaires pour gérer l'encrassement biologique, ces lignes directrices volontaires s'appliqueront seulement au nettoyage en milieu aquatique des bâtiments de plus de 24 mètres de long.

Lignes directrices volontaires proposées

Les lignes directrices volontaires comprennent les meilleures pratiques qui peuvent être utilisées pour gérer les risques du nettoyage des bâtiments en milieu aquatique. Elles suggèrent que :


  • les autorités compétentes soient chargées de décider si les fournisseurs de services sont autorisés à opérer dans leurs eaux et d'examiner les demandes de nettoyage de bâtiments au cas par cas;
  • les fournisseurs de services soient responsables de la recherche, des essais, de la vérification et de la documentation de la technologie de nettoyage en milieu aquatique et de la coordination avec les propriétaires et les exploitants de bâtiments pour les demandes de nettoyage;
  • les propriétaires et exploitants de bâtiments soient responsables de l'organisation des inspections sous-marines et de la préparation de tous les documents relatifs à l'encrassement biologique.

Dans l'ensemble, les lignes directrices recommandent que le nettoyage en milieu aquatique soit idéalement effectué lorsque seul des « microsalissures » (accumulation de pellicule biologique sur la coque d'un bâtiment, composée d'organismes minuscules) sont présentes, plutôt que de le faire de manière réactive lorsqu'un bâtiment présente une accumulation de « macrosalissures » (accumulation de gros organismes facile à voir tels que des bernacles et des herbes). Les bâtiments couverts de macrosalissures présentent un risque plus élevé de transporter des espèces invasives.


Cela dit, nous reconnaissons que certains bâtiments pourraient avoir besoin d’un nettoyage de la macrosalissure de leur coque. C'est pourquoi le guide propose des pratiques exemplaires pour le nettoyage à la fois des microsalissures et de macrosalissures, en utilisant deux méthodes : nettoyer sans captage et avec captage.


Toutes les technologies utilisées pour le nettoyage en milieu aquatique devraient être testées dans une installation approuvée, certifiée et auditée par un organisme d'accréditation indépendant. Les tests devraient montrer que les rejets des nettoyages sont conformes à toutes les exigences légales de l’administration où le nettoyage a lieu. La technologie devrait également suivre toutes les recommandations du fabricant du revêtement du bâtiment.


Les lignes directrices comprennent également des critères plus stricts pour le nettoyage en milieu aquatique avec une technologie de capture, car cette technologie pourrait être utilisée sur des bâtiments présentant des risques plus élevés d’avoir des espèces envahissantes.


Le test du nettoyage avec technologie de capture devrait :


  • confirmer que l'unité de nettoyage a une aspiration suffisante pour capturer les accumulations qui se détachent à 50 cm de l'unité de nettoyage;
  • confirmer que le système est doté d'une unité de séparation capable de filtrer les particules d'un diamètre de 15 microns ou plus;
  • traiter les déchets de nettoyage pour s'assurer que tous les organismes sont tués (par exemple, en les exposant à la lumière UV, à la chaleur ou à des produits chimiques);
    • les systèmes qui disposent d'une unité de séparation capable de filtrer les particules d'un diamètre de 2 microns n'ont pas besoin d'une unité de traitement secondaire
  • éliminer ou neutraliser les biocides et autres contaminants avant de rejeter les déchets de nettoyage;
  • surveiller en temps réel les performances de captage, à l'aide de capteurs ou de caméras.

Un bâtiment ne devrait être nettoyé sans technologie de capture que si l’accumulation :

  • ne contient que des microsalissures; ou
  • s'est produite localement.

Si un bâtiment ne répond pas à ces critères, il devrait être nettoyé à l'aide d'un système doté d'une technologie de capture.


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